Première Tatemerie/

DE VRAIS EMIGRANTS CHOISIS SONT ARRIVES

5 OURS SLOVENES SUSCITENT UNE TOLLEE 

Les QUATRE premiers, sur cinq bénéficiaires du statut d'émigrants choisis, sont déjà passés au travers des frontières. Que cela agace les détracteurs de la nouvelle législation française en la matière et déplaise aux partisans d'une autre façon d'hospitalité envers des étrangers en l'hexagone. Quatre nouveaux hôtes, après avoir été soumis à une rigoureuse sélection, ont déjà bien, et sans titre, débarqué en France.

Aucun être de cette vague n'a obtenu de visa. Ni celui octroyé par une ambassade ou un consulat français, et encore moins celui d'entrée dans l'espace Schengen, parce qu'ils ne sont pas concernés par ce dernier. Ils sont européens et viennent de Slovénie. Ils ne sont pas plombiers, ni gardiens d'immeubles ou ramasseurs d'ordures. Leur tâche unique, habiter et se multiplier après que leur existence a été éradiquée.

Les animadversions locales ne sont pas restées sans réactions devant cette intrusion. Avant que les nouveaux arrivants ne foulent le sol national, les cocardiers ont manifesté en souillant la façade de la mairie qui a autorisé cette venue. (36% de la population française, selon un rapport officiel, se déclarent ouvertement racistes, ils n'étaient que 25% aux dernières élections présidentielles)(1).

Puis le jour « J » de l'accueil et au moment de la descente du véhicule qui a ramené ces spécimens trop bruns, les opposants à cette immigration ont carrément organisés des guet-apens afin de les harceler. Ils comptent même les chasser, s'ils piétinent là où ils ne sont pas admis. Ennemis jurés de cette présence, les opposants se sont embusqués pour les effrayer et histoire de marquer les territoires.

Les récalcitrants à cet immigration choisie, d'un type d'ailleurs qui ne concerne pas les humains, qualifient ces nouveaux arrivants pourtant légaux, non pas en clandestins mais en prédateurs. Il ne s'agit, en fait, que des 5 ours qui peupleront un versant des monts pyrénéens

N.E. Tatem

(1) Rapport de la CNCDH (Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme), remis mardi 21 mars au premier ministre. Notons que ce rapport signale la diminution des actes racistes en 2005.

TROISIEME Tatemerie /

FERME-LA BUSH !

Passage sur la pointe des pieds du plus puissant Despote.

La fois d'avant, pas celle du 21 juin 06, qu'il était passé du côté des eurocrates officiels, quelques 100 000 manifestants, lui ont fait entendre leur désapprobation de sa guerre. Oui, ils sont venus de toute la vieille Europe, telle qu'il désigne le bercail de la civilisation occidentale, pour l'accueillir avec le boucan de révoltés inondant les rues pour faire exprimer le non-recevoir, du gendarme formel et du criminel malveillant. Depuis 2004, il vient en indésirable, évitant les protocoles officiels et la communication dont s'est habituée son envergure, pour ne pas soulever les protestations. Surtout que ses alliés lui faussent compagnie et grondent, à qui ne veut les entendre aussi, les humbles de plusieurs régions de la Terre qui s'assument dénonciateurs de l'impérialisme primaire.

Surtout là où il a semé la guerre et ses trains de misères, il débarque sans s'annoncer. Oui ! Du côté des puits pétrolifères, prétendument pour raison de sécurité et se sachant la cible de l'ancienne chaire à canon « islamo-terroriste » de la CIA , il transite en voleur arborant le discours de policier. Aussi bien le terrorisme sévissant sur la face du globe que les plus abjectes BOMBES ATOMIQUES, telle est l'œuvre des Présidents du pays où la liberté et la paix sont à la fois piégées et brandies. Et le dernier en date, en dit long.

Avec des mécontentements de plus en plus acerbes, il risquait de se faire chasser, lui le puissant. Ah ! La rue ! L'irréparable humiliation pour l'intouchable qu'il est, allait se produire. Même plus barricadée que la fois précédente, la rue reste l'arène des victoires des petits peuples.

De nos jours rares les pays où on le recevrait à bras ouverts, sans que la rue ne marque les annales de l'histoire. Loin du bureau ovale et de la maison dont la blancheur ne fait que ternir, des populations ont décidé de mettre à nu le plus couvert des Présidents. L'Amérique Latine, toute et entière, se prépare à sortir du giron malfaisant, prédateur et aux menées vertigineuses pour l'humanité.

Devant le parlement européen, il justifiait l'invasion de Bagdad. Cette fois, le bagne de Guantanamo n'a rien d'humain et de conventionnel. Kidnappés les mercenaires, de la guerre froide dont l'enjeu est toujours l'expansion de l'empire du mal, y sont enfermés sans perspectives que la mort.

L'intrusion devant les élus européens de Bush 2, juin 06, a été gardée secrète jusqu'au moment où les télévisions l'ont furtivement montré. Sic ! Les observateurs, même les plus avisés, ont encaissé sans brancher et sont restés silencieux après coup.

Aussi bien pour l'invasion guerrière de Bagdad que pour les geôles tropicales ou aéroportées, de nouveaux acolytes et hommes de mains sont trouvés. Les avions prisons ont le droit de survoler le territoire français mais aucune trace n'a été trouvée, à ce jour, de leurs escales. Avec la nouvelle Europe, ils ne manquent pas, les complices que manipulés par ONG et Think Tank.

En 2004, la foule avait su, bien à l'avance qu'il allait venir, la guerre préventivement mensongère (alliance de la dictature de Saddam avec le terrorisme et l'arsenal nucléaire) battait son plein. Cette fois sans transparence, des quatre à cinq milles sbires que son puissant pays a longtemps utilisé contre des peuples vulnérables (non pas Cuba, la Chine et même la Russie de Poutine), 3 suicides sont déclarés en actes anti-américains. Mais les dictatures qu'il dit chasser, pour les remplacer de technocraties à la solde d'objectifs malsains, sont de réelles opérations de déstabilisation de peuples qui ont pour destin le malheur. Et qui deviennent aussi et surtout champ du terrorisme qui se dit, pour l'instant, résistant.

A vrai dire, en évitant la menace terroriste, les USA ne font que l'amplifier !

N.E. Tatem

Seconde Tatemerie/

Mon petit soldat de plomb

Un chef de gouvernement algérien

Un bataillon de figurines, faites de plomb, représentant les armées de Bonaparte, tel était le meilleur jouet que j'ai eu quand j'étais enfant. Il a marqué ma vie. Il m'a laissé beaucoups de souvenirs et son poids reste gravé dans ma mémoire. A chaque fois, depuis et jusqu'à ce jour, que je porte un truc pas léger, je me le rapelle.

Parmi les soldats et les officiers peinturulés de toutes les couleurs, il y a avait deux personnages en tabliers blancs. Je les, distinguais, et les ai pris pour deux infirmiers. Mon père m'expliqua, que seul celui qui a une croix rouge au dos s'occupe de la santé du régiment. Il est, visible avec ce signe, conventionnellement interdit que l'ennemi lui tire dessus. Le second est enseignant, me dit mon père.

Parmi le bataillon qui pesait bien plus de trois kilos, car fait du métal tendrement maniable mais pesant, il est le seul à porter, outre son tablier blanc, une barbe. Taillée de près, elle lui décorait impeccablement le visage, non pas comme Marx ou Che Guevara qui ne se donnaient point la peine de soigner leur tignasse faciale qui leur allait, en icône, comme une touffe d'arbrisseaux de maquis montagneux ou d'alfa de steppe. Celle de mon soldat miniature, ressemble davantage à celle d'un taliban maniaque d'hygiène pour berner le monde, qu'à celle d'un révolutionnaire du genre Amilcar Cabral dont le geste dépasse l'apparence.

Mon père me persuada que l'armée de l'empereur tenait beaucoup à l'éducation et luttait contre l'analphabétisme, c'est pour cela qu'elle avait toujours un enseignant dans ses rangs. Au bout de quelques jours de réjouissance récréative avec ce personnage lourd, je l'ai égaré. La figurine en barbe et tablier dépourvu de croix rouge, a disparu du lot, comme volatilisée. On dirait qu'elle avait fondu dans un feu ou partie avec l'eau de nos toilettes où je perdais souvent, par mégarde, quelques objets.

Je l'ai longtemps pleuré, chagriné de cette perte. Je risquai de déprimer. Le joujou disparu dont j'avais pourtant son semblable, laissa un vide dans mon esprit. Des semaines puis des mois, ma peine fut grande. Mon père, inquiet de mon état, n'a pas cessé de me consoler. En vain, j'étais touché au plus profond de moi, d'avoir perdu soldat que je considérai valeureux. Comme si j'ai perdu un tout un combat de vie ou de mort, et toutes les guerres que j'organisais avec toute la collection.

Finalement, mon géniteur a réussi à juguler mes pleurs. Me promettant qu'une fois grand, je retrouverai mon petit soldat de plomb.

Depuis que Belkhadem, sorti de dessous l'aile du burnous d'un certain feu Bitat (ancien président de l'assemblée nationale algérienne, premier à découvrir dans un enseignant sans grade la marionnette à la mesure de la maniabilité de tous les doigts), a été désigné à la tête du gouvernement algérien, j'ai aperçu le teint, les yeux, la tête, la posture et les traits de mon petit soldat de plomb.

Je suis, enfin comme me l'a promis mon père, sûr d'avoir retrouvé mon jouet. Mon petit soldat de plomb.

Il fera, dorénavant, l'objet de beaucoup de mes jeux de grand. Les risées de ceux qui je servirai à ceux qui veulent les lire.

N.E Tatem

AVANT-GOÛT, avant la rentrée 2006. LA SERIE "Tatemeries"

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